LES RESULTATS
A L’OCCASION DE SON
20e ANNIVERSAIRE
LES
&
la Petite
de PASSION POLAR
SE SONT ASSOCIES POUR VOUS OFFRIR UN SUPER CADEAU !!!
TITRES
DE LA COLLECTION ” DU NOIR AU SUD “
A CHOISIR PARMI CES OUVRAGES :
LES RÉSULTATS !
Vous avez été nombreux à nous envoyer un petit mot avec votre participation au concours pour nous dire combien vous vous étiez régalés à y participer et à imaginer une histoire !
Eh bien il en fut de même pour nous tant les histoires étaient nombreuses et de bonne facture ,et on doit vous avouer qu’il a été très difficile de vous départager !!
Certaines nouvelles étaient fort belles, mais ont été écartées car elle ne respectaient par la consigne du jeu, à savoir que la nouvelle devait comporter obligatoirement 20 des 34 titres de la collection ” DU NOIR AU SUD”
Pourtant nous sommes parvenus à établir un podium !
PREMIER
MARIE-F OLLAGNON (01)
pour sa très belle nouvelle “mon ultime dédicaces”
Elle gagne donc les 20 titres qu’elle a repris dans son texte!
Il y avait eu cette alarme en Béarn et cette attaque au pays basque. On avait parlé de Balles perdues à Moliets, simple jeu cruel ou prémices d’une guerre sans merci. Et puis le requiem à Donibane murmuré par toute la communauté nous avait bouleversés. Mais ce n’était que le début, le péril s’étendait. On appelait maintenant Toulouse la Ville rose sang. Nous étions tous terrifiés, plus que jamais ancrés sur nos terres, guettant le moindre pas, doutant du moindre geste, appréhendant cette odeur animale si forte. Nous sommes des êtres de paix, nous ne savons pas nous défendre. Ces agressions organisées et impitoyables, nous en avons l’habitude. Mais d’une telle ampleur, non jamais.
Et il est arrivé et le silence s’est fait soudain dans la forêt. L’assassin était en rouge et blanc, un homme de Pampelune qui jouait les matadores devant nos corps immobiles et sans défense.
« Abattez les grands arbres » qu’il a dit de sa voix autoritaire et glaciale. Prêt à faire couler Le sang de la forêt pour quelques milliers d’euros Toutes taxes comprises ! Ces galeux de bûcherons attaquent mes frères, mes compagnons à coups de tronçonneuses qui les lacèrent avant de les faire chuter dans un fracas infernal. Je tremble de rage et d’impuissance devant ce déferlement de chair et d’oubli. La chair de ces arbres qui les avaient abrités et dans laquelle ils taillent, l’oubli de leurs jeux d’enfants dans les branches accueillantes, de leur chant en ronde autour du grand chêne « Nous n’irons plus au bois… », Quelle ironie ! Il n’y a plus de bois, il ne reste que du pin et des larmes. Tout ça pour quoi ? Pour une cabane en rondins ou pour des jeux de dames ? Pour une chaloupe ou un défilé de géants ?
Et maintenant ils s’attaquent à moi. Je les ai vus s’approcher, me jauger, brandir leurs lames et me défier. J’étais le plus grand, le plus fort et pourtant je vais mourir à la San Fermin. J’ai toujours été sans jeu ni maître, respecté toujours, vénéré souvent et craint parfois. Depuis deux siècles, j’ai vu tomber plus jeune, plus tendre ou plus dur que moi. J’ai pleuré, crié, prié et les années m’ont donné la sagesse qui apaise la douleur de la perte. Mais aujourd’hui, je m’abandonne à ma colère. Notre père qui êtes odieux, je n’implore pas votre pardon, je ne partirai pas seul, il viendra avec moi, ce démon au sourire sadique. Il écarte ses sbires, me veut pour lui tout seul. Il balance un coup de piolet dans mon grand corps noueux, il me blesse, me déchire, ma sève coule, il s’en délecte. Il s’acharne, je résiste. Je frémis de toutes mes branches, l’air vibre de ma fureur. Ses complices reculent, terrifiés et glacés par la violence du combat. Je suis douloureux, exsangue, il est arc-bouté sur mes racines, confiant, inconscient. Je m’écroule de toute la force qu’il me reste, je le transperce en hurlant. Ce sera mon ultime dédicace, cette estocade sanglante en plein cœur. Nous sommes tous les deux à terre, nos corps mêlés, nos âmes enfin silencieuses. C’en est fini. Un, deux, trois, sommeil !
DEUXIÈME
BERNARD GRANJEAN (48)
Pour sa nouvelle “Du pin sur la planche”
qui gagne 2 titres de la collection “Du noir au Sud”
Abattez les grands arbres, ordonna le commissaire La Tonka.
– Tous ?
– Evidemment Nous n’irons plus au bois, c’est tout ! Allez, au boulot ! Travailler en forêt ça ne manque pas de charme, non ?
Les vannes du patron ne les faisaient pas rire, d’autant plus qu’ici c’était plutôt du pin et des larmes. Depuis qu’il avait été muté dans ce canton des landes on n’avait plus le droit à la parole, on était comme qui dirait : les gens bons bâillonnés. Ils en avaient eu ras la coquille en Amikuze et avaient obtenu sa mutation. En haut lieu on s’était débarrassé du Galeux avec une promotion bidon, et maintenant c’est sa nouvelle équipe qui subissait ses fantaisies.
Il est vrai, si l’on voulait être honnête que c’était un sacré flic. Le coup des balles perdues à Moliets, il l’avait résolu les doigts dans le nez. Sans parler de ses succès précédents chez les basques : le coup tordu à Sokoburu et le démantèlement de toute une filière qui passait de la blanche sur le Somport. Alors, si le commissaire avait décidé de déboiser, on déboisait. Il avait certainement ses raisons.
La victime, récemment sortie de prison, avait été frappée d’un coup de piolet, ou, pour être précis avec un bridon pour la pique. L’estocade sanglante lui avait été portée au moment où il attaquait, à la tronçonneuse, un quatrième géant dans cette parcelle où se mêlent petits feuillus et grand résineux. La Tonka était certain qu’en continuant le travail entrepris par la victime, le sang de la forêt parlerait. En attendant il écoutait, à la radio, l’arrivée de la première étape pyrénéenne qu’il résuma ainsi : Ça flingue sur la grande boucle !
Une dizaine de grands pins avaient été abattus et tirés hors de la parcelle. Le commissaire décida : ça suffit. Il avait devant lui l’amorce d’un damier : les résineux et les feuillus avaient été plantés de telle façon qu’ils alternaient comme les cases blanches et noires sur les jeux de dames. Mais quelque chose clochait. En se déplaçant de case en case il s’aperçut qu’un jeune chêne n’était pas à sa place. Sans autre explication il ordonna à ses hommes : creusez ! Et ils creusèrent. Pas très longtemps, à moins d’un mètre du sol apparut une cantine métallique. Les cadenas cédèrent rapidement. A l’intérieur une planche à billet et de la fausse monnaie pour au moins vingt millions d’euros toutes taxes comprises. Le commissaire avait son mobile : règlement de compte, partage qui tourne mal ! Restait l’assassin.
Une perquisition chez la victime apporta la solution. D’abord une lettre anonyme : « J’aurai ta Pau. ». – Soit l’assassin est analphabète, soit c’est un petit rigolo, ricana La Tonka. Puis une seconde lettre signée de la victime, comme une ultime dédicace : « S’il m’arrive quelque chose, sachez que Riquet m’a tuer. »
Il ne fallut pas longtemps aux policiers pour identifier le Riquet en question dans les relations troubles de la victime. Quant au commissaire La Tonka, il s’octroya, en récompense, un petit voyage gastronomique : une estouffade à Guéthary et Palombes, Tursan et sale ami chez un copain, excellent homme, mais fâché avec l’hygiène.
TROISIÈME
JEAN PIERRE DUPRE (64)
Pour sa nouvelle ” voyager me tue”
qui gagne 1 titres de la collection “Du noir au Sud”
J’accepte tous les contrats mais seulement au sud de la Garonne. Ça me fatigue, les voyages.
A vingt ans, j’ai commencé à me faire quelques briques à Toulouse ville rose sang pour payer mes études. Puis chuis monté à Bordeaux car les Girondins ne gagnaient plus depuis que le neuf bordelais était chargé ; un carton sur le dealer qui fournissait l’équipe les a faits remonter au classement.
Alors je me suis offert mes premiers cours de surf en balançant quelques balles perdues à Moliets. Dans les Landes, c’était une époque avec du pin et des larmes. Le Sud-Ouest c’est un pays de cocagne et je répondais toujours présent pour descendre ceux qui voulaient grimper en haut du mât.
Un soir de printemps, je sirotais un Pacherenc à Eauze quand je dus envoyer un pruneau dans le nombril d’une poupée : pas d’orchidée pour miss Armagnac m’avait glissé le commanditaire. “j’aurai ta pau” promit le dabe de la miss. Mais j’avais eu un bon tuyau et c’est moi qui lui fit réciter notre père qui êtes odieux en l’enfermant dans sa bagnole. Je connais la musique, je lui ai mis un bon tube : Wynton Marsalis dans les oreilles et ce bon tuyau de gaz in marciac dans la caisse. Comme la famille de la miss est nombreuse ; je me suis planqué en automne en Chalosse où c’est palombe tursan et sal ami.
Le métier rentrait et m’emmenait toujours plus au sud. Aux fêtes de Bayonne, c’est presque trop facile de suriner son voisin : un million de festayres beuglent l’assassin était en rouge et noir. Ici, je devais tout faire parce que les gens bons baillonés ne levaient pas le petit doigt pour sauver les clubs de rugby de la descente. Et descendre, c’est mon boulot, non ? C’est là, au Pays Basque, que je devins le maître-queux de la noyade comme del’estouffade à Guethary, le Mozart de la cravate en jouant requiem à Donibane pour les présidents du BO et de l’Aviron ; ils préféraient taquiner le club à Saint Jean de Luz où leurs fronts ébahis reçurent un trou noir à Chantaco. Un cave aurait filé à Hendaye mais y avait toujours un coup tordu à Soko burru. Non merci.
Alors je revins sur les terres paisibles de la Navarre. Sauf qu’à Saint Palais, j’en eus vite plein le dos des sacs de pèlerins et des faux-derches, oui, ras la coquille en Amikuze. Je pimentai leur chemin de croix en les balançant dans la Bidouze avant de me carapater à Sauveterre pour noyer un quidam dans le gave mais ce fut alarme en Béarn qui m’envoya paître sur les hauteurs. Ça tombait bien : j’avais un contrat sur le maillot à pois du Tour. C’est que çà flingue sur la grande boucle. Ensuite j’ai filé vers la crête pour me payer car y a toujours de la blanche au Semport. J’ai piqué un des cailloux au sommet d’un cairn et suis descendu droit vers Pampelune.
Je croyais me camoufler aisément dans la foule mais les frangins de Miss Armagnac me coursaient toujours en me poussant vers la plaza de toros. J’avais pas envie de mourir à la San Fermin. Les trois gusses espéraient sans doute me porter une estocade sanglante. J’étais sans arme. Ça les mettait en confiance. J’ai sorti la pierre de ma poche tout en courant pour éviter les cornes qui nous frôlaient. J’ai laissé les gars s’approcher. Et dans une belle pantomime appréciée par la populace, j’ai asséné un coup de caillasse à chacun d’eux en clamant un, deux , trois sommeil !
Ils étaient morts mais moi j’étais crevé.
BRAVO AUX GAGNANTS !
MERCI A TOUS LES AUTRES !
IL Y AVAIT DE LA QUALITÉ ET DE L’HUMOUR PARMI VOS CONTRIBUTIONS !!
MERCI ! MERCI! MERCI!
POUR RAPPEL LE RÈGLEMENT DU CONCOURS CI DESSOUS:
COMMENT GAGNER CE FABULEUX CADEAU ?
C’ est très simple ! Il vous suffit d’écrire une nouvelle d’un maximum 3500 signes ( l’équivalent d’un recto A4) qui devra contenir au moins 20 des 34 titres de la collection présentée ci-dessus ! Vous êtes libres de choisir les titres qui vous conviennent !
Ces vingt titres qui figureront dans votre nouvelle correspondront aux 20 ouvrages que vous recevrez si vous gagnez ce concours !
Les Editions du Cairn et La Petite Souris de PASSION POLAR désigneront conjointement le vainqueur qui remportera ce lot de 20 livres !
Le gagnant verra sa nouvelle publiée sur PASSION POLAR!
Mais comme un cadeau n’arrive jamais seul, l’auteur de la nouvelle arrivée second se verra offrir un lot de 2 romans de la collection choisis par La Petite Souris et celui arrivé 3e un roman.
Lancez-vous dans l’aventure vous verrez c’est très marrant à faire ! Pour vous donner un aperçu, en décembre 2013 je m’étais amusé à écrire une petite histoire avec les titres des romans que j’avais lu dans l’année, ca a donné ceci : CLIQUEZ ICI
DATE LIMITE POUR ENVOYER VOTRE NOUVELLE:
VENDREDI 30 JUIN 2017 à 20H
ENVOYEZ VOTRE NOUVELLE SOUS FORMAT WORD A L’ADRESSE SUIVANTE :
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INDIQUEZ DANS VOTRE MAIL VOS COORDONNÉES POSTALE
ATTENTION:
EN RAISON DU TEMPS NÉCESSAIRE POUR LIRE LES NOUVELLES LES RÉSULTATS NE SERONT RENDUS PUBLICS QUE LE 9 JUILLET 2017
RÈGLEMENT DU CONCOURS:
- Le concours est sans obligation d’achat.
- Le gagnant est averti par mail et doit confirmer l’exactitude de ses coordonnées afin de procéder à l’envoi de son cadeau.
- Au bout de trois rappels sans réponse, le gagnant perd le bénéfice de son lot qui est attribué à un nouveau vainqueur tiré au sort.
- Tout vainqueur à un concours de PASSION POLAR peut rejouer dès le prochain concours.
- Toutes les coordonnées postales sont détruites après le concours. Aucune exploitation commerciale de faite.