LECTURES D’ÉTÉ

22 septembre 2024

Roman de

collectif

Édité chez

Divers

Date de sortie
1 septembre 2023
Genre
Policier
Pays de l'auteur
France

Cet été, si le site était en pause estivale, la Petite Souris de Passion Polar n’a pas cessé de lire ! Elle a ainsi lu plusieurs romans qui lui tenaient à coeur ou qui attendaient depuis un moment sur sa pile à lire. Si elle ne chroniquera pas l’ensemble de ces titres en voici quand même un petit florilège avec un retour rapide de lecture !

L’HEURE DU RETOUR de Christopher M.HOOD***

C’est à un road treap postapocalyptique que nous invite Christopher M.HOOD , un voyage original à travers une Amérique en cendre, dévastée comme le reste du monde, par un virus venu du froid.

Bill et Penelope vivent à New York. Lui est psychologue et reçoit encore quelques clients dans son cabinet qui le payent en boîte de conserve.

De temps en temps ils parviennent par radio à avoir des nouvelles de leur fille restée coincée depuis le début de l’épidémie sur son campus en Californie. Mais le dernier échange avec elle n’a pas manqué de les affoler, quand elle leur a annoncée qu’elle partait rejoindre une communauté, vouant un culte au Revival .

Terrorisé à l’idée que leur fille soit tombée dans les mains d’une secte, ses parents vont décider de partir à sa recherche en traversant toute le pays pour lui porter secours et l’arracher aux griffes de ce gourou qui se fait appeler  » l’homme sans nom ».

Cette traversée sera des plus perilleuses et des plus angoissantes . Sur la route ils cotoiront les reliquats d’une humanité décimée, dans tout ce qu’elle porte de violence ou d’espoir. Des groupes survivalistes militarisés imposant leur loi brutale, ou d’autres qui croient possible de reconstruire un monde meilleur basé sur la solidarité et l’entraide.

Dans cette épopée la vie des protagonistes ne tient qu’à un fil et au hasard des rencontres bonnes ou mauvaises qu’il feront. C’est aussi l’occasion pour le couple de s’interroger sur leur propre relation, personnelle ou familiale. Mais dans ce monde assombri où l’horizon de l’humanité ne porte pas plus loin qu’un coin de rue, l’ amour reste ce lien fort et lumineux qui permet de rester debout et d’avancer.

Un roman original, qui dans cette noirceur de ce monde en ruines ne manque pas malgré tout de tendresse.

MARIA de PIERRE PELOT ***

Pierre PELOT est un des romanciers français les plus interessants qui soit et qui jouit d’une belle notoriété. Auteur de nombreux romans, je n’avais malheureusement pas eu le temps de le lire jusqu’ici. Mais quand vous avez une amie comme Lau Lo qui s’occupe du site EVADEZ MOI , et qui est une grande fan de cet auteur, vous ne pouvez pas faire l’impasse de cet écrivain qu’elle affectionne tout particulièrement et dont elle n’a eu de cesse de me vanter sa qualité littéraire et la richesse de son univers.

C’est ainsi que je me suis interessé à un court roman de l’auteur,  » Maria » édité aux éditions  Héloïse d’Ormesson » , histoire de faire connaissance.

Maria est une vielle dame résidente d’une maison de retraite. Elle a gardé malgré l’âge ,une passion, celle de narrer l’histoire de sa région, les Vosges dans une émission radiophonique locale.

Maria aussi a une histoire, particulièrement douloureuse. Elle fut un temps institutrice en son temps. Une vie tranquille malgré l’occupation allemande. Du moins jusqu’au jour où des maquisards l’extirperont de son école pour éxiger d’elle qu’elle indique où se trouve son mari que l’on accuse de trahison et de collaboration avec l’ennemi. Son mari finira par être trouvé et assassiné.

Das années durant Maria gardera pour elle cette blessure jamais refermée, élevant seule son fils.

Un jour, un jeune homme vient la voir à sa maison de retraite, se présentant comme journaliste….

C’est un roman de même pas 150 pages, mais c’est un très joli texte . Un drame intimiste, d’une femme à la dignité injustement bafoué, écrit avec minimum de mots mais dotés d’une grande force de pénétration. C’est touchant, poignant. Un roman qui m’aura convaincu de continuer à découvrir cet auteur !

JE SUIS L’HIVER de RICARDO ROMERO ***

Premier titre publié en format poche par les editions ASPHALTE,  » je suis l’hiver » de Ricardo ROMERO est un roman argentin pour le moins désarçonnant.

L’histoire d’un jeune flic, Pampa Asiain, affecté dans un petit village, et qui au court d’une de ses patrouilles va trouver le corps d’une jeune fille se balaçant au bout d’une corde. Contre toute attente, il va faire le choix de n’en parler à personne, de ne pas donner l’alerte qui déclencherait de facto une enquête.

A la place, il va rester là, à veiller la morte sans jamais la toucher, attendant que celui qui l’a pendu revienne sur les lieux du crime, car pour le policier c’est bien de cela dont il s’agit.

Les heures passent, la neige tombe et commence à recouvrir de son voile blanc la campagne. Ce temps à rester seule avec la morte, est pour Pampa Asiain , l’occasion d’une introspection qui le ramène à son passé familiale particulièrement douloureux, et pour l’auteur de faire emerger au fil des pages les secrets de cette petite communauté rurale, dont les histoires de chacun se feront progressivement jour, permettant au lecteur de comprendre peu à peu comment le drame est survenu.

Pas de rebondissements, pas d’action dans ce roman. Mais une atmosphère singulière, imprégnante, à l’image de ce froid qui s’infiltre partout, et où la tragédie devient insignifiante devant l’immesité de la nature.

Empreint d’une forte charge mélancolique,  » je suis l’hiver » est un roman enigmatique est particulièrement envoutant. Une belle découverte.

AU NOM DU PERE d’ ULF KVENSLER *

Edité aux éditions de LA MARTINIERE,  » Au nom du père » est un roman qui avait su titiller ma curiosité par sa quatrième de couverture, mais qui au final m’aura laissé sur ma faim.

Il a perdu sa mère et sa petite soeur six ans plus tôt. Depuis cette date il n’a pas revu son père. Vingt ans ont passé depuis le drame, quand son géniteur qui a brillament reussi dans les affaires refait surface dans sa vie.

Atteint d’une maladie qui le condamne a brèvre échéance,  il souhaite renouer avec son fils. Après quelques hésitation Isak décide d’accepter l’invitation et de se rendre avec sa petite amie ,sur l’île deGotland où réside son père.

Bien sûr les choses ne vont pas se passer comme prévu, et les retrouvailles vont très vite virer à un affrontement psychologique particulièrement redoutable.

 » Au nom du père » est davantage un trhiller qu’un roman noir comme l’annonce le bandeau du roman. l’auteur fait monter progressivement une tension de plus en plus palpable. Par petite touche celle ci finira par atteindre son paroxisme dans le dernier tiers du roman. C’est assez intelligemment mené, et si le lecteur se doute rapidement que les choses vont devenir explosives, il reste constamment sur la défensive, redoutant le moment où surviendra l’étincelle qui mettra le feu aux poudres.

Pourtant ce roman ne m’aura pas totalement convaincu, sans doute à cause de son trop plein. Trop de rebondissement dont certains sont à mon goût tirés par les cheveux, qui finissent pas faire perdre toute crédibilité au roman. Comme si pour l’auteur il fallait constamment surprendre son lecteur pour faire un bon bouquin. La Petite Souris elle, aura fini par s’en lasser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 Commentaires

  1. Ingannmic

    Je n’ai lu que « Je suis l’hiver » parmi tous ces titres, en effet surprenant. J’avais bien aimé son originalité et son atmosphère étrange.

    Réponse
    • La petite souris

      c’est un roman très étrange avec une atmosphère très particulière ! J’ai beaucoup aimé , un roman original qui sort des sentiers battus !

      Réponse

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