CHEZ CANNIBALES LECTEURS
PLEIN HIVER d’ Hélène GAUDY
Par une aube tranquille et glaciale, un jeune homme apparaît, seul, sur la route de Lisbon, dans le Nord des Etats-Unis. Aussitôt naît la rumeur qui bientôt envahit les rues de la ville : David Horn est revenu. Quatre ans plus tôt, le garçon de quatorze ans n’est pas rentré d’une soirée comme les autres au cours de laquelle, en compagnie de sa petite bande, il avait refait, rageur, le tour d’un univers étriqué circonscrit par la montagne, le ciel pâle, une rivière minuscule.
Son retour perturbe l’équilibre de la communauté, qui s’était resserrée sur son absence, et suscite plus de méfiance que d’enthousiasme. Celui qui revient peut-il être le même que celui qui est parti ? Plein hiver explore cet espace blanc de l’identité à petites touches précises qui pénètrent peu à peu le mystère des personnages.
CHEZ CARNETS NOIRS
THE MAIN de TREVIANAN
Années 1970, Montréal. The Main, autre nom du boulevard Saint-Laurent, est la colonne vertébrale d’un quartier où prostituées, escrocs minables et clochards cohabitent avec les ouvriers et les nouveaux immigrants en quête d’un monde meilleur. Bourdonnant d’accents divers, mouvant et bruyant comme la foule qui s’y presse, The Main connaît aussi son lot de crimes. Depuis trente ans, le lieutenant Claude LaPointe le parcourt en veillant jalousement sur “son” quartier.
Accompagné d’un jeune policier qui s’étonne de ses méthodes peu orthodoxes, le vieux flic fatigué enquête sur un meurtre commis au fond d’une ruelle de son territoire. Cette affaire d’apparence banale amènera LaPointe face à ses propres démons et le conduira peut-être à accepter l’inacceptable.
CHEZ K-LIBRE
L’OBSESSION de James RENNER
L’homme de Primrose Lane : on ne lui connaissait pas d’autre nom. Sans famille, sans amis, il vivait reclus dans une petite ville de l’Ohio. Quand on le retrouve assassiné, la stupeur du voisinage est totale. Personne n’est capable d’expliquer pourquoi il a été tué, et son passé est une énigme. Si l’on découvre, en effet, que l’homme de Primrose Lane était immensément riche et qu’il tenait depuis des années un journal relatant à son insu les moindres faits et gestes d’une jeune fille du quartier, sa véritable identité reste un mystère.
Qui était vraiment l’homme de Primrose Lane ? Et qui souhaitait le voir mourir ? Quatre ans après les faits, l’écrivain David Ness décide de consacrer son nouvel ouvrage à cette affaire. Mais son enquête se mue progressivement en obsession fiévreuse une obsession qui va le mener aux portes de la folie.
CHEZ TÊTE DE LECTURE
MEURTRE POUR MEMOIRE de Didier DAENINCKX
Paris, octobre 1961 : à Richelieu-Drouot, la police s’oppose à des Algériens en colère. Thiraud, un petit prof d’histoire, a le tort de passer trop près de la manifestation qui fit des centaines de victimes. Cette mort ne serait jamais sortie de l’ombre si, vingt ans plus tard, un second Thiraud, le fils, ne s’était fait truffer de plomb, à Toulouse.
CHEZ J.M LAHERRERE
PETITE LOUVE de Marie VAN MOERE
Une mère est confrontée au drame que chaque parent redoute. Elle décide de se faire justice et prend la fuite avec sa fille. Mais celui qu’elle croit être un monstre, c’est aussi un fils et un frère, issu d’une famille de Gitans sédentarisés “défavorablement connus des services de police”, comme on dit pudiquement. Une famille, elle aussi, avec son histoire et ses drames, et à laquelle on ne s’attaque pas impunément.
Sur les routes de Corse, mère et fille vont se découvrir, tantôt proies, tantôt criminelles.
CHEZ LE VENT SOMBRE
CHINESE STRIKE de Michel DOUARD
Monsieur Efner ne dit rien. Il déboutonne sa manche de chemise, la remonte précautionneusement d’un centimètre, et nous présente l’intérieur de son poignet sur lequel est tatouée la cocarde bleue, blanche et rouge de la Royal Air Force, signe de reconnaissance des mods, au même titre que la Fishtail Parka ou la Lambretta à rétroviseurs multiples. Ce tatouage délavé me saute aux rétines. Ivan Efner reboutonne sa manche.
Ça fait plus de soixante ans qu’on ne m’a pas appelé Herbert Lancelaw, encore moins ” Herb ” .Lionel exulte en me malaxant l’épaule. – Qu’est-ce que je disais ? C’est dingue, non ? Putain, Herb… Fallait être gonflé pour miser sur la disparition de la solidarité, y compris familiale, et se consacrer au plaisir des plus vieux et des plus riches. C’est ce que le directeur octogénaire d’une résidence de retraite ultra luxueuse, le ” Last Heaven “, a fait.
Le jour du 1er janvier, son petit univers bascule. Un amour de jeunesse surgit du passé avec un fils suspecté de terrorisme. ” La Famille “, un gang mafieux a pour projet de l’assassiner pour récupérer l’héritage d’une star de la chanson. Les policiers le surveillent sans cesse… Il va vivre l’enfer pendant vingt-quatre heures, alors que la fête annuelle du ” Last Heaven ” bat son plein en ce jour de l’an 2048.
CHEZ LIVRES CONNECTIONS
TERMINUS MON ANGE de Lilian BATHELOT
Derrière la porte qui donne sur la voie, des rails s’étalent comme un étang de courbes luisantes. Le train entre en gare. D’un geste lent, il porte le revolver près de son visage, pose ses lèvres sur le bois des plaquettes. Elle a posé sa main à cet endroit, tout à l’heure.
CHEZ BOULEVARD DU CRIME
LA CONSTELLATION DU CHIEN de Peter HELLER
Quelque part dans le Colorado, neuf ans après la Fin de Toute Chose, dans le sillage du désastre. L’art de survivre est devenu un sport extrême, un jeu de massacre. Soumis aux circonstances hostiles, Hig, doux rêveur tendance chasse, pêche et poésie chinoise, fait équipe avec Bangley, vieux cow-boy chatouilleux de la gâchette. Une routine de l’enfer. Bangley défend la baraque comme un camp retranché.
Hig “sécurise le périmètre”, à coups de méthodiques vols de surveillance à bord de “la Bête”, solide petit Cessna 182 de 1956 toujours opérationnel. Partage des compétences et respect mutuel acquis à force de se sauver mutuellement la vie, ils ont fini par constituer un vieux couple tout en virilité bourrue et interdépendance pudique. Mais l’homme est ainsi fait que, tant qu’il est en vie, il continue à chercher plus loin, à vouloir connaître la suite.
CHEZ L’ACCOUDOIR
MAUVAISE PENTE de Chris WOMERSLEY
Lee, un petit voyou d’une vingtaine d’années, se réveille dans un hôtel miteux, à la périphérie d’une grande ville australienne, avec une balle dans le ventre et une valise pleine de billets, sans avoir le moindre souvenir de ce qui a bien pu se passer. A son chevet, Wild, un médecin morphinomane qui tente d’échapper au désastre de sa propre existence. Les deux hommes établissent vite une camaraderie de circonstance et décident de trouver refuge dans une maison à la campagne.
Une intimité malhabile se noue entre les deux hommes qui revisitent inévitablement le passé auquel chacun tente d’échapper : Lee est hanté par son séjour en prison, Wild fuit un procès pour erreur médicale. Mais Josef, un gangster vieillissant, s’est lancé à leurs trousses bien décidé à récupérer l’argent et à s’occuper une fois pour toutes de Lee. Trois hommes face à eux-mêmes et à une vérité qu’ils auraient préféré ignorer.
CHEZ ACTION SUSPENS
PETITS MEURTRES A L’ETOUFFEE de BALEN & BAROT
Laure Grenadier, rédactrice en chef du magazine Plaisirs de table, part en reportage avec son photographe Paco Alvarez pour dresser l’inventaire des bouchons lyonnais. Au coeur de la capitale des Gaules, tous deux envisagent de rendre hommage aux acteurs de l’excellence gastronomique : chefs illustres, adresses confidentielles, producteurs locaux… Tout bascule lorsque le propriétaire d’un restaurant typique de la célèbre rue Saint-Jean est retrouvé assassiné au petit matin.
La ville est en émoi et un vent de panique souffle sur les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse quand, le lendemain, le tenancier d’un bouchon historique de la rue Mercière est à son tour tué selon le même procédé. Laure Grenadier connaissait ces personnages et cherche à comprendre ce qui se cache derrière ces meurtres en série. Crimes crapuleux, jalousies corporatistes, vengeances sentimentales ? Elle tente de lever le voile qui masque un milieu peu enclin à se livrer.
CHEZ BLACK NOVEL
POUBELLE GIRLS de Jeanne DESAUBRY
Élisabeth peine à élever son fils et s’épuise en petits boulots. Paloma, en fin de droits, squatte les bancs publics. Les deux femmes se lient d’amitié et tentent d’oublier leur situation précaire dans le cocon apparemment rassurant d’une caravane déglinguée. La misère de leur quotidien les rattrape bientôt et les oblige à envisager de remédier à leurs soucis financiers en braquant à tout va… À l’autre bout de la ville, dans son cottage simili-hollywoodien, Blanche déprime sec et ne songe qu’à tuer son mari. Les deux pétroleuses vont fatalement croiser sa route dans des circonstances pour le moins dramatiques…
CHEZ ONCLE PAUL
BASTARDS d’ AYERDHAL
A court d’inspiration, l’écrivain new-yorkais Alexander Byrd se lance à la recherche de Cat-Oldie, une vieille dame qui s’est débarrassée de trois agresseurs avec un outil de jardin et l’aide d’un chat. Sa quête se transforme en véritable investigation qui ravive une guerre entre services spéciaux impliquant la mystérieuse ancêtre.
Elle l’amène aussi à croiser le chemin de femmes aussi félines que fatales et à requérir l’assistance de Colum McCann, Norman Spinrad, Jerome Charyn…
CHEZ UNWALKER
JE SUIS UN SOURNOIS de Peter DUNCAN
Fils idéal, chrétien exemplaire et shérif respectable de Greenhill, Tennessee, Buck Peters est un modèle pour tous ses concitoyens, cette bande d’ivrognes libidineux et menteurs. Lorsque Rita, une riche veuve aux moeurs légères, est assassinée, Buck met la main sur le journal intime de la belle. Un atout pour trouver l’assassin parmi les amants éconduits et les femmes jalouses de la petite ville – à condition de n’avoir rien à se reprocher.
CHEZ BOB POLAR EXPRESS
COSMIX BANDITOS d’ A.C WEISBECKER
Etre recherché par toutes les polices au nord et au sud du Rio Grande après avoir trafiqué de la coke et des armes, c’est tout à fait légitime. Se planquer dans la jungle colombienne, avoir, pour seuls compagnons, un chien philosophe, un serpent amateur d’armes à feu et un bandito local ne doit rien au hasard pour un flambeur convaincu, à l’exemple d’Albert Einstein, que ” Dieu ne joue pas aux dés avec l’Univers “. Mais découvrir, un jour de sieste, que ” non seulement Dieu joue aux dés avec l’Univers “, mais encore qu’il ” les jette là où ils ne peuvent être vus ” brouille toutes vos cartes.
CHEZ EMOTIONS
LOUPO de Jacques Olivier BOSCO
Loupo, Kangou et Le Chat se sont rencontrés dans l’antichambre de l’enfer, à l’Assistance Publique. Orphelin, fugueur ou petit voyou, leur galère ne faisait alors que commencer… Vingt ans plus tard, la vie, ils ont décidé de la cramer… Ils sont devenus voleurs, braqueurs et délinquants. Les casses, les flingues, le fric, l’adrénaline, la révolte, la nuit… Ils sont comme l’orage, sombres et déchaînés… Sur les tuyaux du Chat, Loupo et Kangou, son ami, son frère, écument les bureaux de poste et les banques de la région parisienne.
Pour l’argent, pour le plaisir, pour le frisson glacé… Jusqu’au jour où lors d’un braquage, Loupo tire par erreur sur un môme et le blesse grièvement. Après, c’est comme dans un rêve, plus la fin approche, plus les images s’effilochent… Les flics lancés à leurs trousses, une meute des cités qui leur colle aux basques, ils deviennent des loups… Disparaître, se livrer, tuer ou être tués… L’étau se resserre, mais avant, il leur faut solder les comptes et régler définitivement l’addition…
CHEZ ENCORE DU NOIR
LE VOYAGE DE ROBEY CHILD de Robert OLMSTEAD
Un matin de 1863, la mère de Robey Childs s’éveille bouleversée par un songe. Un grand danger planerait sur son mari, soldat de la guerre de Sécession. Elle envoie Robey, son unique enfant, âgé de quatorze ans, sur les traces de son père avec pour seule arme une veste réversible aux couleurs des uniformes de chacune des deux armées. Commence alors pour Robey un voyage qui bouleversera sa vie. Monté sur un cheval noir hors du commun, cadeau providentiel d’un de ses voisins, il traversera un pays en ruine, découvrant sur sa route la véritable nature des hommes.
Merci pour ce chouette partage 😉
de rien l’ami 😉
Plein de bons titres dans lesquels j’irai puiser. Ce ne sont pas les lectures qui me manquent mais l’attrait des romans, polars ou pas, chroniqués par d’autres blogueurs, est plus fort. Merci, petite souris, pour cette sélection et ce partage. Et je profite de ce commentaire pour te féliciter encore une fois. 😉
bonjour mon ami ! j’espère que tu trouveras ton bonheur dans cette petite sélection ! des bouquins très variés, qui ont pour point commun d’être très bons ! 🙂 Amitiés
Très sympa ton billet. En plus il y a des blogs que je ne connais pas ! Belle liste de lecture, en tous cas. Amitiés
ah ben si en plus je te fais découvrir d’autres blogueurs alors je fais coup double !!! 🙂
Coucou , merci de cette éclectique sélection !
Bonnes vacances bien méritées Maître Souriceau , rendez-vous en septembre pour d’autres belles rencontres 🙂
merci ma copine et fidèle lectrice !!! Je vais profiter des vacances, mais je compte quand même durant l’été commettre quelques chroniques ! En plus dans quelques jours l’anniversaire du blog, il faudra pas louper ca ! 😉
Vais tenter de retrouver mes potes banditos pour une bonne partie de dynamitage dans la jungle. Yeh !!!
Heureux de rejoindre chez toi le peloton des blogs … qui font l’actu.
Belles vacances, bons barbeucs et tout et tout.
merci Bob ! je t’avoue, j’ai commandé le bouquin que tu présentais sur ton blog, ca m’a l’air bien barré comme roman, et j’adore ce genre de livres ! Je te souhaite aussi de belles vacances ! puisses tu t’humecter le glotte et te remplir la panse sans retenue sur des airs endiablés !!! AMitiés 😉
Merci d’intégrer Unwalkers à de si grands et bons blogs.
Des lignes qui donnent vraiment envie.
Bonnes vacances.
Wollanup.
La place d’Unwalkers est toute légitime ! un ton à part qui s’apprécie comme un bon vin ! 🙂 bonnes vacances l’équipe !
Très bonne idée ! Je vais piocher par ci par là !
tu feras j’en suis sûr toujours bonne pioche ! 😉 bonne lecture !
Merci Bruno
“Petits meurtres à l’étouffée” est effectivement un bon petit roman à lire pendant les vacances. “La mauvaise pente” et “Loupo”, aussi, en plus noirs.
Action-Suspense reste ouvert pendant toutes les vacances, comme d’hab’.
Amitiés.
De quoi ne pas s’ennuyer sur la plage ! Nous serons donc deux à assurer une ” garde” cet été 😉
Belle sélection, je suis o-bli-gée de rajouter des titres à ma déjà trop longue liste. Bonnes vacances !
l’avantage avec cette liste, c’est que les ouvrages qui y sont cités ont eu un bon accueil de la critique ! peu de chance de se tromper je pense ! Bonne lecture !!! amitiés
Ha super! bonne idée la sélection de l’été, je suis complètement à l’ouest de ce qui se passe sur la blogo en ce moment…Je te souhaite de très bonnes vacances bien méritées petite souris 🙂
bizz
dans cette selection il n’y a que du bon !!! pas un pet de graisse ! tu peux y aller franco !! Je te souhaite moi aussi de bonne vacances et je fais un petibizou sur la frimousse que tu tiens dans les bras 🙂
Bonjour,
Très sympa cet article, une véritable mine d’or accessible en un rien de temps !
Je vois que tu es en trains de lire le dernier PEACE. Lorsque j’ai vu qu’il sortait un nouveau titre, j’ai exulté, imaginant qu’il s’agissait -ENFIN- du 3e volet de sa trilogie Tokyoïte. J’ai donc été un peu déçue en apprenant qu’il s’agissait de tout autre chose…
J’attends donc ton avis avec impatience..
A bientôt.
ne soit pas déçue pour autant car son nouveau roman est excellent vraiment je suis en train de m’en régaler , sans doute LE roman de la rentrée pour moi, avec une plume toujours aussi belle ! Pour le troisième volet de la trilogie japonaise ( j’ai adoré ” tokyo ville occupée”) il ne risque pas de sortir avec un moment car je crois qu’il n’est même pas encore écrit ! je suis content de voir que nous avons cet auteur en commun ! 🙂