Si vous aimez les récits d’espionnage et d’aventure, alors intéressez-vous à « L’étoile du Nord », l’étonnant roman signé D.B John !
Car l’auteur, non seulement va vous embarquer dans une histoire complètement folle, mais va vous plonger dans une contrée parmi les plus hermétiques qui soient au monde : la Corée du Nord.
Elle s’appelle Jenna Williams. C’est une jeune universitaire brillante, ayant une grande connaissance de la péninsule coréenne, et plus précisément de la dictature des Kim.
Sollicitée pour travailler avec la CIA qui a besoin d’un spécialiste pour évaluer les intentions du dirigeant nord-coréen, elle accepte avec une arrière-pensée toute personnelle : découvrir ce qui est arrivé à sa sœur Soo Min, disparue bien des années plus tôt en compagnie de son petit ami sur une plage de Corée du Sud.
Cho est un militaire. Au grade de colonel, il gravit progressivement les échelons qui l’amènent à fréquenter la garde rapprochée du leader coréen, en espérant avoir l’opportunité d’intégrer celle-ci.
Après avoir eu le privilège d’accompagner une délégation officielle à New York où il s’y est brillamment illustré, il se pourrait bien qu’il parvienne enfin à son but.
Mais un secret enfoui dans son passé familial risque de faire de lui un paria du régime et le conduire au peloton d’exécution.
Elle, c’est madame Moon. Une vieille femme en guenilles, vivant dans une extrême pauvreté près de la frontière chinoise et qui n’a pour seule richesse que son sens de la débrouillardise, son courage et sa détermination à faire face à l’adversité. Une femme qui n’hésite pas à prendre tous les risques à faire du marché noir pour aider ses proches.
Trois personnages, trois destins, que rien n’aurait dû amener à se croiser, et pourtant !
« L’étoile du nord » est un livre redoutablement efficace qui capte d’emblée son lecteur dès les premières pages.
À la fois roman d’aventure et d’espionnage, le lecteur va se laisser aller au jeu du chat et de la souris, où chaque protagoniste est un perpétuel funambule sur le fil d’un rasoir, où la moindre erreur d’interprétation, le moindre faux pas, peut à tout moment déclencher un cataclysme.
Au fil des pages, on saute d’un personnage à l’autre, à mesure que l’on s’approche pour chacun d’entre eux d’un point de rupture.
Jouant avec les codes du thriller et du roman d’espionnage, D.B John ne donne aucun répit. Le rythme impose cette impression constante d’urgence et de danger immédiat. Le sentiment de peur est omniprésent, il imprègne chacun des acteurs, de la pauvre erre au cadre militaire. Car rien n’est jamais acquis. La victoire d’un jour annonce la défaite du lendemain. Vous êtes complètement immergé dans cette histoire rondement menée.
Certes, l’auteur use parfois de ficelles un peu grosses, à l’image de Jenna Williams, qui commençant à peine à travailler pour la CIA va débusquer sans coup férir un camp secret, en observant une photo satellite, au nez et à la barbe des spécialistes plus aguerris qu’elle et chargés d’étudier ce type de documents.
Mais l’intensité du scénario, le déroulement passionnant de celui-ci fait vite oublier ce genre de travers.
À cela s’ajoute que D.B John restitue parfaitement le cadre hallucinant dans lequel il inscrit sont histoire.
Car c’est aussi à la découverte d’un pays schizophrénique que l’on part ! Une plongée des plus surréalistes dans cet état verrouillé, où tout le monde surveille tout le monde et où la famine organisée tient lieu de contrôle des populations.
Incroyable d’authenticité, il donne toute la mesure de la terreur qui habite les populations à tous les niveaux de l’échelle sociale de ce pays enfermé dans son autarcie .
Autant dire que ce premier roman est une réussite et une belle surprise !
Rares sont les auteurs qui campent leur récit dans cette région du monde. Raison de lire « L’étoile du Nord » qui au-delà d’une histoire passionnante donne à comprendre un pays qui reste un mystère pour la plupart d’entre nous.
Ben mon Bruno ton commentaires donne une furieuse envie de le lire . ET HOP SUR LA PILE !!! qui atteint des sommets vertigineux
Amitiés
Robert
Robert content de te retrouver, le problème est enfin solutionné ! 🙂 Ah celui là je peux parier facilement ma chemise que tu vas l’adorer ! 😉
Il a rejoint ma pole sur les bons conseils de Poirette; il reste juste à lui trouver une petite place dans mon planning de lecture déjà bien serré…
je suis sur que tu vas lui trouver ce petit créneau dans ton planning Mimi ! il vaut le détours crois moi ! 🙂
Effectivement pas de répis pour ce bouquin que j’ai englouti. Grosses ficelles dis tu, oui…et pour une fois, cela ne m’a pas gêné. C’est tellement énorme…et quand on lit la fin et que la réalité est aussi dure que la fiction…un gros coup de cœur.
salut guillaume ! comme toi cela ne m’a pas gêné au final ! et comme tu le dis si bien, de savoir que la réalité dépasse sans doute la fiction, ca fait froid dans le dos !
Ah pétard, j’ai failli l’acheter vendredi pour finalement prendre le dernier Jake Hinkson. Il va falloir que je me penche sérieusement sur cette collection car à lire les avis, il y a beaucoup de pépites à y piocher. Sinon, dans mon challenge Petite Souris, j’ai lu Oyana et Les mafieuses et tu avais raison … Non je n’ai pas dit comme d’habitude ! La semaine prochaine j’attaque Comment nous dire adieu. Il me restera donc dans ce challenge 1793 et La femme qui avait perdu son âme. BIZ mon grand
héhé que de belles lectures qui t’attendent mon ami !!! Pour L’étoile du nord , il faut que tu le lises je te l’aurai bien envoyé mais j’ai prêté le bouquin à un copain ! 😉
Bonsoir La petite souris, une histoire intéressante avec des personnages auxquels on s’attache. C’est grâce à toi que je l’ai lu. Merci. Bonne soirée.
ah cela me fait super plaisir ! merci pour ce retour !!!! 🙂